Les
ordinateurs les tablettes
Et
les consoles qui ne consolent pas
On
connaît ça et ça suffit
On
n’en veut plus on veut rêver
On
veut juste jouer entre nous
Construire
un avion en papier
Admirer
les nuages
Colorier
les fenêtres de la classe
Et
courir autour de la cour.
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Aux préjugés aux impulsions
Redécouvrir les territoires
Trop jalonnés trop balisés
Redécouvrir le calme et la lenteur
Et la patience et la tendresse.
Vivre doit s’écrire debout
A l’encre rouge
Seul de préférence
Avec des cartouches de mots
Prêtes à servir
Dans un silence de cathédrale.
S’il recèle des surprises
Charmes et violences
Tendresses et provocations
Et tout un arsenal d’armes fatales
Qui serviront peut-être un jour
A construire ou à reconstruire.
De piétiner dans les flaques de l’actualité
De goûter aux faits-divers
De s’aligner dans des files dociles
Encore heureux de pouvoir avancer seul
Au milieu des déserts modernes.
Dans les confusions mentales
Sous des flots d’images brutales
Où les horreurs se banalisent
Comment faire pour résister
A tout ce qui défigure et dégrade
Allumer des contre-feux
Créer des contre-poisons.
Ou de hurler face à la nuit
Ou de prendre les armes
Car nos jours sont comptés
Du local ou global du vide au plein
Du tout au rien du rien au tout.
Quotidiennes pour résister
Poésie en voyages 2013
Poésie en voyages 2013
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